Alain PUECH en compagnie de quelques amis, ont décidé d'aller à la découverte de la poudrière de Fleury.
Le village de Fleury, situé dans le département de la Meuse, fut totalement détruit durant la Grande Guerre.
Proche de Verdun et de ses fortifications, Douaumont, Vaux, Souville, Tavannes, Froideterre l’ouvrage prit de plein fouet les grandes offensives de 1916.
Subissant les assauts répétés des troupes Allemandes de la Garde Bavaroise et de l’Apenkorps, il fut pris et repris à de nombreuses reprises malgré le grand courage de nos Chasseurs à Pieds qui n’abandonnèrent pas le terrain malgré d’intenses bombardements et une multitude d'assauts.
La poudrière connue des Allemands sous le nom de R-RAM avait été érigée avant la guerre lors de la construction du camp retranché de Verdun.
Située dans un massif forestier et construite à flanc de ravin, elle servait de dépôt de munitions afin d'alimenter les batteries d’artillerie de forteresse et de campagne du secteur.
Le 11 juillet 1916, sous les ordres de Franz Von Epp, la poudrière est prise d’assaut par plusieurs compagnies du Bayerische-Infanterie-Leb-Régiment (Garde Bavaroise) puissamment armées et équipées de lance–flamme (Flammenverfer). Après de violents combats, l'ouvrage tombe aux mains des Allemands. C'est lors de cet assaut que tombe le commandant de la 255ème brigade, le colonel Coquelin de L’Isle.
Officier de très grande valeur, Saint-Cyrien, il va gravir tous les échelons de la hiérarchie militaire.
De nos jours encore de nombreux hommages lui sont rendus.
Il repose dans la nécropole de Douaumont.
La poudrière de Fleury sera reprise par les troupes françaises et durant la bataille de Verdun servira d’abri, de poste de secours et de commandement.
Il vous laisse découvrir quelques photos de cet ouvrage un peu éloigné des circuits touristiques habituels.
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