A la fin de la Grande Guerre, au moment où fut signé l’Armistice le 11 novembre 1918 dans la clairière de Rethondes, 1 400 000 soldats sont morts sur le champ de bataille, soit environ dix pour cent de la population de l’époque. Chaque village, chaque ville a voulu honorer ses disparus, comme les anciens l’avaient fait lors de la guerre franco-prussienne de 1870. De nombreuses initiatives furent prises : dons, donations, création de comités patriotiques avec mise en vente de fanions, insignes et autres souvenirs de la guerre... Et ce, afin de financer la construction de monuments où pour l’éternité, les disparus seraient honorés, leurs noms gravés à jamais dans la pierre. Les initiatives privées firent appel à des sociétés ayant pignon sur rue et d’autres s’adressèrent à de nouveaux ateliers, spécialistes du travail des métaux, bronze, acier fonte… C’est ainsi que l’on vit arriver des spécialistes, sculpteurs de pierre, fondeurs de renom, qui auront à cœur à la fois d’honorer les disparus avec leur grande imagination, mais aussi de respecter les devis.
Il y a une trentaine d’années, la Documentation Française a publié un épais recueil sur cette activité, avec de nombreux détails sur les achats coopératifs des municipalités (sabre ou baïonnette, casque ou képi, finition peinte ou patinée). En fait, tout n’était qu’une question de subventions municipales. De nombreux monuments représentent des Poilus mais aussi des animaux, des enfants accompagnés de leur mère, des bustes ou urnes funéraires…
Alain PUECH vous invite à regarder l’album photos des monuments qui représentent des femmes, femmes à la fois triomphantes, fières des exploits de leurs combattants, mères ou veuves éplorées… Chaque commune a son lieu de mémoire et de rassemblement, là où s’exprime l’amour de sa patrie.
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